CONTEXTE DE CRÉATION ET OBJECTIFS DE VOTRE PLATEFORME MÉDIATIQUE DIASPO CONNECT AFRICA(DCA)
Votre média Diaspo Connect Africa(DCA) est né de la volonté, manifeste, de créer une véritable unité économique, politique et culturelle des Africains du monde entier, pour faire face aux défis de l’immigration et pour l’émergence de l’Afrique. Cette initiative, multi-plateforme, vise à fournir à la communauté de la diaspora africaine, les informations, l’inspiration et les ressources dont elle a besoin pour réussir et transformer l’Afrique. Nous nous donnons, particulièrement, pour mission de soutenir et inspirer la prochaine génération, avec des ressources innovantes ; et aider ainsi la communauté à grandir et progresser. Nous allons, également, encourager les nôtres à utiliser leurs voix et à exercer leurs droits civiques pour transformer l’avenir des générations futures.
L’Afrique change le monde !
Penser le monde de demain, sans l’Afrique, est inexorablement une perspective non-envisageable. D’ici 2050, 25 % de la population mondiale sera africaine, selon l’Organisation des Nations unies (ONU). L’Afrique sera alors peuplée de 2,5 milliards d’habitants. Une population essentiellement jeune, dont le dividende démographique sera le moteur de la croissance économique mondiale. Ajouter à ses ressources naturelles, toujours parmi les plus importantes de la planète, l’Afrique est appelée à être le cœur de la création de richesse mondiale. Pour cela, il est urgent que le monde entier prenne conscience de la manne, inépuisable, qu’est l’Afrique pour l’avenir de l’humanité. Il faudrait, par exemple, encourager la circulation des Africains, hors de leur continent, afin qu’ils puissent rejoindre le monde et intégrer les grandes dynamiques du futur ; car l’Afrique est, malheureusement, le continent dont les ressortissants se déplacent le moins, avec une communauté au-delà de ses frontières de, seulement, 10,5 millions de personnes : soit moins de 0,66 % de sa population.
Que gagnent, réellement, les grandes économies, mondialisées, de la sédentarité des Africains, en âge de travail, qui stagnent sur le continent et se laissent parfois entraîner dans des mouvements illicites qui créent la violence et précipitent des populations entières dans l’extrême précarité ? Faute de débouché, ces concitoyens se laissent embastiller par des groupes terroristes, notamment au Sahel, plongent dans des trafics de substances prohibées, comme la cocaïne, qui affectent profondément de nombreux pays riches.
Il est évident que « la grande théorie du remplacement », faisant croire que les Africains remplaceront les populations de nombreux pays développés, qui connaissent, depuis plusieurs décennies, une chute de la natalité, n’est qu’une simple vue de l’esprit. Aux États-Unis par exemple, même si le nombre d’Africains originaires du continent doublait d’ici 2030, ils ne seraient que 03 millions d’individus sur les 334 millions d’Américains. C’est-à-dire 0,89 % de la population.
Malgré le nombre, insignifiant, d’Africains de la diaspora, par rapport à la population du continent, et des pays développés, cette communauté est le premier financier des États africains ; loin devant les bailleurs de fonds et l’aide publique au développement. En 2024, seulement, les ressortissants africains, du monde entier, ont transféré plus de 100 milliards USD en Afrique. Sur les 10 dernières années, les envois d’argent de la diaspora en Afrique ont connu une croissance de 57 %, alors que sur la même période, les investissements directs étrangers ont baissé de 47 %. Grâce à ces transferts d’argent des Africains de l’étranger, des centaines de millions de personnes parviennent à accéder à des prises en charge médicale, à une éducation de qualité et voient leurs cadres de vie se transformer. Il est évident qu’en doublant son effectif dans le monde, la diaspora africaine, tout en contribuant à l’augmentation de la richesse mondiale, fera croître l’économie du continent de façon exponentielle.
La diaspora peut et doit changer l’Afrique
Votre média, DCA, s’engage ainsi à promouvoir, fédérer et pousser, les Africains du monde entier aux actions décisives, notamment, pour la transformation de la gouvernance du continent. Celui-ci s’appuiera, particulièrement, sur l’expansion mondiale du digital pour toucher des dizaines de millions d’Africains, et servir de pont avec la diaspora. Il s’agira non seulement de rassembler les Africains de la diaspora autour de leurs propres enjeux d’intégration, de développement économique et culturel ; mais aussi de les intégrer dans les discussions sur la marche du continent, afin que dans chaque pays ils puissent peser sur la prise de décision politique.
Pourquoi les Africains de la diaspora devraient-ils être absents de la gouvernance de leurs pays d’origine, quand ils sont les premiers garants de la paix sociale, de la stabilité et de la croissance économique des États ? Alors que les aides financières internationales à l’Afrique ne cessent de baisser, ces dernières années, nos pays tiennent, en grande partie, grâce aux transferts de fonds de leurs ressortissants, des quatre coins du monde, qui financent la protection sociale, l’éducation, le logement et la croissance économique. En 2024, seulement, les ressortissants africains du globe ont transféré plus de 100 milliards USD en Afrique ; devenant ainsi le premier bailleur de fonds des États.
Sur les 10 dernières années, les envois d’argent, de la diaspora en Afrique, ont connu une croissance de 57 %, alors que sur la même période, les investissements directs étrangers ont baissé de 47 %. Chaque année, malheureusement, plus de 60 milliards USD sont détournés et transférés, illicitement, hors du continent africain, du fait de la corruption des élites et de la mauvaise gouvernance. En étant ainsi absente, de la décision politique et de la gestion des États, les Africains de la diaspora parviennent, certainement, à soigner leurs familles restées sur place ou à réaliser des projets immobiliers d’envergure ; mais ils ratent, surtout, l’occasion d’une réelle structuration durable de l’économie et du développement de leurs pays d’origine. Et sont, ainsi, condamnés à travailler indéfiniment, pour résoudre les mêmes problèmes à l’infini.
Il est évident qu’un plus grand regard de la diaspora, une meilleure information et une participation à la prise de décision et à la gouvernance, permettrait une plus grande rigueur dans la gestion, et un meilleur développement.